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vendredi 21 avril 2017

Soldats rebelles 5/La division Sultan Murad

La division Sultan Murad est le résultat d'une coalition de brigades rebelles constituées de Turkmènes, en décembre 2015. Les Turkmènes, minorité syrienne, ont rapidement formé plusieurs brigades dans l'opposition armée dans les provinces de Lattaquié et d'Alep, tandis qu'ils commençaient à se structurer politiquement. A partir de l'été 2015, alors que la Turquie s'engage plus nettement contre l'EI, l'appui américain puis turc à la brigade, puis division Sultan Murad est de plus en plus évident. La division Sultan Murad est cependant davantage alignée sur la Turquie : bien que combattant d'abord le régime, elle s'est aussi affrontée aux Kurdes de l'YPG/SDF, et à l'EI. Depuis le lancement de l'opération Euphrates Shield le 24 août 2016, la division Sultan Murad semble la figure de proue des rebelles regroupés derrière l'armée turque pour reprendre al-Bab. Bénéficiant de nombreux matériels fournis par Ankara, l'unité semble s'inscrire dans la logique « néo-ottomane » du président Erdogan.

 


Historique


La brigade Sultan Murad a été créée le 28 mars 2013. Elle est issue d'un groupe rebelle turkmène disparu depuis, Jabhat Ahfad al-Sultan. Elle est commandée par le colonel Ahmed Othman qui a fait défection de l'armée syrienne en 2012. Ce groupe rebelle recrute parmi les Turkmènes du nord de la Syrie, surtout dans la province d'Alep. Très présents dans la région côtière de cette dernière province, les Turkmènes, d'après la Coalition Nationale Syrienne, ont été victimes de discriminations culturelles de la part du régime syrien, notamment quant à la langue et à leur activité économique. Ils auraient joué un grand rôle dans les manifestations initiales en 2011 à Alep, Lattaquié, Homs (où 40% des résidents de Bab Amr seraient turkmènes) et Damas. Pourtant, un rapport du Syrian Network for Human Rights rapporte que le 25 octobre 2013, à Alep, la division Sultan Murad bombarde un monastère, celui de Wartan, situé sur la ligne de front, avec des mortiers.

En fait, les Turkmènes syriens n'avaient pas d'organisation politique avant la révolution de 2011, et ont dû apprendre à en créer une à partir de cette date. En mars 2012, deux entités sont nées : le Bloc Turkmène Syrien (BTS) et le Mouvement Turkmène Démocratique Syrien (MTDS). Ces deux mouvements n'ont pas du tout les mêmes fondations. A cela s'ajoute la Plateforme Turkmène Syrienne (PTS), initiée par la Turquie, qui tente de chapeauter les mouvements turkmènes syriens. Le BTS trouve ses origines dans les Turkmènes syriens installés en Turquie ; initié dès août 2011, il naît formellement en mars 2012 et se base surtout sur les Turkmènes de la province de Lattaquié, dans la région de Bayir-Bucak. Le MTDS est une réponse au précédent et émane de Turkmènes syriens, également pour la plupart établis en Turquie, soucieux de politiser leur communauté en Syrie : il naît également en mars 2012 à Istanbul. Il opère surtout avec les Turkmènes de la province d'Alep. Le BTS défend l'idée d'un Etat syrien comprenant les Turkmènes, mais pas celle d'un fédéralisme : un Etat suffisamment fort pour contrer les tendances séparatistes, mais démocratique et laïc. Le programme est sensiblement même dans le MTDS, qui insiste pour que les droits des Turkmènes soit garantis dans une Syrie unie.

A Lattaquié, la principale formation militaires regroupant les Turkmènes est la brigade de la Montagne Turkmène dirigée par le colonel Awad. A Alep, les brigades turkmènes sont principalement dirigées par Ali Basher, un Turkmène d'Alep : la brigade du sultan Mehmet le Conquérant, la brigade du Sultan Abdul Hamid, etc. Il y a aussi des unités turkmènes dans les provinces de Homs, Raqqa, Damas, Idlib et Tartous. Il y aurait au total 3,5 millions de Turkmènes en Syrie, sunnites à 99%, dont 1,5 millions qui ont conservé leur identité (et surtout la langue) turque. Finalement, une Assemblée Turkmène Syrienne est fondée à Ankara le 29 mars 2013, en présence du Premier Ministre turc Erdogan ; elle tient son deuxième congrès les 9 et 10 mai 2014.

En 2014, après les négociations manquées de Genève II, les rebelles syriens attaquent dans le nord de la province de Lattaquié, à Kessab (opération al-Anfal) le 21 mars, à Khan Sheykhoun et à Alep. Dans cette dernière ville, les rebelles cherchent à desserrer l'étau du régime sur les quartiers Est. En effet, l'EIIL ayant été chassé d'Alep avec l'offensive rebelle lancée en janvier, le régime en a profité pour avancer à l'est d'Alep. Les rebelles tentent de mettre la pression sur les quartiers ouest de la ville tenus par le régime. La brigade Sultan Murad est engagée dans ces opérations. A cette époque, l'unité est commandée sur le plan militaire par Fehim Isa.

En juillet 2015, la brigade Sultan Murad se bat toujours dans les quartiers nord et nord-est d'Alep contre le régime. En août 2015, la division accueille une défection du régime syrien. La Turquie négocie alors avec les Etats-Unis son entrée dans la coalition anti EI. Dans les zones rurales autour d'Alep, le front al-Nosra, après un accord avec les rebelles, évacue certaines positions pour être remplacé par certaines brigades, dont Sultan Murad, qui semble de plus en plus liée à la Turquie. Le 15 septembre 2015, la brigade Sultan Murad fait partie des signataires d'un accord sur le processus de paix initié par l'ONU. Elle est récipiendaire cette année-là de missiles antichars TOW, fournis par la CIA, ce qui dénote aussi d'un soutien américain. La brigade Sultan Murad est alors principalement concentrée sur le front d'Alep (autour d'Handarat, au nord de la ville), mais elle a aussi un contingent à Idlib qui participe à la capture de la ville de Jisr-al-Shughour au printemps 2015. Elle intègre la coalition Fatah Halab qui regroupe des groupes rebelles de l'ASL ou islamistes. A partir du 16 octobre, la brigade Sultan Murad doit se défendre, à Alep, contre la grande offensive lancée par le régime avec l'appui massif de l'Iran et de la Russie, qui a commencé son intervention directe dans le conflit le mois précédent. Les missiles TOW permettent de quelque peu contrebalancer le matériel déployé par les alliés du régime. En novembre, la brigade Sultan Murad combat dans la montagne des Turkmènes, au nord de la province de Lattaquié, où le régime mène aussi une nouvelle offensive fortement appuyée par la Russie. Le 8 décembre 2015, la brigade Sultan Murad fusionne avec d'autres brigades turkmènes, la brigade du Sultan Mehmet le Conquérant, la brigade du martyr Zaki Turkmani et la brigade Ashbal al-Aqeeda pour former la division Sultan Murad.

En janvier 2016, l'armée turque commence à retirer les engins explosifs et mines posés par l'EI près de la ville frontière de Jarabulus, et en informe la division Sultan Murad qui éloigne les civils du secteur. En février 2016, à Alep, des combattants de la division Sultan Murad humilient et frappent 4 prisonniers d'une formation liée aux Forces Démocratiques Syriennes dominées par les Kurdes syriens de l'YPG. Pour l'Institute Study of War, la division Sultan Murad constitue alors un groupe influent à Alep, qui peut changer la donne côté rebelles. En mars, la division Sultan Murad semble conduire un échange de prisonniers avec l'EI. Elle affronte également un autre groupe rebelle, les brigades Nour ad-Din al-Zanki, après un différent, dans la ville d'Alep ; les deux groupes font alors pourtant partie de Jaysh Halab, nouvelle coalition créée à Alep en février autour d'Ahrar al-Sham. En avril, la division Sultan Murad est dans la liste des groupes accusés par l'YPG de bombarder le quartier kurde de Sheikh Maqsud, au nord d'Alep, faisant de nombreuses victimes civiles, depuis le mois de novembre précédent. Ce même mois, elle participe à l'offensive de la Hawar Kilis Operations Room au nord d'Alep pour marcher sur al-Raï, alors tenu par l'EI. L'opération qui démarre le 4 avril est soutenue par des bombardements de l'artillerie turque et des frappes aériennes de la coalition. Al-Raï est prise le 7 avril mais une contre-attaque de l'EI reprend la localité le 11, et menace de couper en deux la poche d'Azaz au nord d'Alep (formée après l'offensive du régime au nord-ouest de la ville d'Alep en février 2016, et adossée à la frontière turque). L'EI ne se retire que début juin, abandonnant par la même occasion le siège de Mare, en raison de la progression des SDF à l'Est vers Manbij. La division Sultan Murad participe à la bataille pour briser le blocus des quartiers Est d'Alep à partir du 31 juillet. Une interview du colonel Othman le 23 août, la veille de l'intervention turque en Syrie, explique que les rebelles de la division Sultan Murad ont du mal à progresser de nuit en raison des IED laissés par l'EI derrière lui au nord/nord-est d'Alep. Le lendemain, la division fait partie des 5 000 rebelles syriens qui appuient l'armée turque dans sa conquête de Jarabalus, tandis que l'EI commence à se retirer en direction d'al-Bab. Dès lors, la division Sultan Murad accompagne l'armée turque au sein de l'opération Euphrates Shield, dans sa descente vers Dabiq, puis al-Bab. Parallèlement, le 30 octobre, la division Sultan Murad participe à la dernière offensive pour lever le blocus d'Alep contre les quartiers ouest tenus par le régime, le 30 octobre : elle se bat dans le quartier de Zahraa. En novembre 2016, une source attribue à la division Sultan Murad 550 combattants à Alep et autour de la ville. Le 13 novembre, un commandant militaire de la division, Kemal Ömer Tilki, est tué dans les combats contre l'EI à l'Est d'Alep.

Début 2017, le secteur déjà libéré par l'armée turque et ses alliés rebelles, dont la division Sultan Murad, au nord d'al-Bab, doit faire face à une recrudescence des VBIED. La formation constitue un des éléments rebelles les plus conséquents opérant sur le front d'al-Bab en soutien d'Euphrates Shield et fait partie des premiers éléments à entrer dans la ville le 8 février 2017.


Propagande et idéologie


La brigade puis division Sultan Murad tire son nom d'un sultan ottoman : Mourad II, qui règne de 1421 à 1444, puis de 1446 à 1451 -et père de Mehmet II le Conquérant, le vainqueur de Constantinople, dont une autre brigade rebelle turkmène porte le nom. Mourad II consolide l'empire ottoman fragilisé par l'incursion de Tamerlan au début du XVème siècle : il étend notamment l'empire dans les Balkans et remporte la victoire de Varna (1444). Il tente sans succès un premier siège de Constantinople : l'entreprise sera menée à son terme par son fils Mehmet.

Cette dimension ottomane, et turque, se retrouve sur le drapeau initial de Liwa al-Sultan Murad : la shahada, la profession de foi musulmane, est en blanc sur fond rouge, couleur du nationalisme turc. Plus que l'islam, c'est donc bien la dimension turque, ottomane, qui domine le discours de l'unité. La division Sultan Murad, en revanche, reprend dans son logo les emblèmes de la révolution syrienne et de l'ASL : l'aigle, le drapeau noir-blanc-vert avec 3 étoiles rouges, avec le nom ASL et celui de la formation. On constate cependant que ce dernier logo n'est utilisé que dans le coin supérieur gauche des vidéos Youtube de l'unité, qui continue d'aborder sur ses véhicules le drapeau rouge avec la Shahada. C'est donc une dimension que d'aucuns pourraient qualifier de « néo-ottomane » qui semble dominer parmi les rebelles de la division Sultan Murad.

Un montage de propagande du 9 décembre 2016 montre un rebelle sur un cheval, tenant le drapeau de la division Sultan Murad. Une photo du 11 février montre des combattants en prière à al-Bab sur le drapeau de l'unité.

Le groupe dispose d'un site Internet, d'un compte Twitter en arabe et d'un autre en turc, et d'une chaîne Youtube pour diffuser ses vidéos.


Armement, matériel, tactiques


L'analyse des productions vidéos de la division Sultan Murad entre novembre 2016 et février 2017 (bataille d'al-Bab, en gros) permet d'avoir un bon aperçu de son armement, de son matériel et de ses tactiques. L'infanterie est assez conséquente (le groupe revendiquait 1 300 hommes l'an passé) et la division Sultan Murad est sans doute l'élément rebelle le plus important en soutien de l'armée turque dans Euphrates Shield. La discipline de feu, qui paraissait relativement bonne en novembre, se dégrade en février -sans doute en raison de l'incorporation de jeunes recrues, à cause des pertes : on note d'ailleurs un « trou » dans les vidéos en décembre-janvier, au moment où les combats à al-Bab contre l'EI entraîne de lourdes pertes dans l'armée turque et sans doute aussi parmi les rebelles syriens. L'infanterie est armée d'AK, de PK, de SVD et de RPG-7. Les M-16 et autres américaines sont moins nombreuses : la division Sultan Murad semble davantage soutenue par la Turquie seule que par les Etats-Unis et la Turquie de concert, comme c'est le cas pour la division al-Hamza. On note quelques M240 et M249, mais aussi des Zastava M84. La Turquie semble fournir des Milkor MGL dont une photo montre un exemplaire le 6 février. Les technicals embarquent aussi au moins une M2HB, et une M240 à côté d'un ZPU-2, de plusieurs ZU-23, de KPV, de Type 77/85. Des 3 groupes rebelles que j'ai étudiés jusqu'ici opérant avec Euphrates Shield, la division Sultan Murad est celui qui a le plus reçu de véhicules de l'armée turque : pas moins de 8 ACV-15 AACP (numéros ****75, avec emblème du groupe sur l'avant ; 243768 ; 19*157 ; ****63 ; 238061 ; 196149 ; ****87 ; 238001) et au moins 2 automitrailleuses ZPT. La division Sultan Murad dispose aussi de moyens d'appui, dont des mortiers : une batterie de 3 mortiers de 82 mm (sans doute des M69 serbes), et 1 mortier de 120 mm, un lance-missiles antichars Fagot utilisé dans un rôle antipersonnel, un lance-roquettes artisanal pour roquettes Grad de 122 mm, 2 mortiers M252A2 de 81 mm, d'autres mortiers de 120 mm. En outre, la division Sultan Murad est ponctuellement appuyée par des chars M-60T Sabra ou Leopard 2A4 de l'armée turque.

Le 9 novembre, la division met en batterie 2 mortiers de 81 mm et 2 de 120 mm. Un Land Cruiser avec ZU-23 ouvre le feu.

Une vidéo du 11 novembre montre un ACV-15, un Land Cruiser avec ZU-23 et un autre avec ZPU-2 en action, une mitrailleuse PK.

Dans une vidéo du 12 novembre, un ACV-15 frappé de l'emblème de la division et chargé de fantassins est suivi d'un technical avec M2HB, d'un Land Cruiser avec M240B et de pick-up bourrés de fantassins. Chose rare, plusieurs de ces derniers sont armés de M-16.

Le 14 novembre, on voit les combats près d'al-Bab dans une vidéo. La division a un Land Cruiser avec ZPU-2, un autre avec ZU-23, un Hilux avec KPV, un ACV-15 AACP. Des fantassins sont embarqués à bord de ce dernier. Une autre vidéo montre les fantassins monter de nuit dans un ACV-15, et de longues colonnes de véhicules en mouvement. Les Land Cruiser avec ZPU-2 et ZU-23 ouvrent le feu.

Le 17 novembre, une batterie de 4 mortiers (1 lourd de 120 mm et 3 moyens de 82 mm) tirent sur le quartier de Zahra, à l'ouest d'Alep.

Le 20 novembre, un char M-60T Sabra de l'armée turque est filmé par les rebelles de la division détruisant un véhicule de l'EI à Qabasin.

Le 22 novembre, la division Sultan Murad marche sur Qabasin (nord-est d'al-Bab). Elle aligne un ACV-15 AACP, un Land Cruiser avec ZPU-2, un autre avec ZU-23, un Hilux avec KPV, un Land Cruiser avec M2HB. A côté des habituelles PK, on remarque une Zastava M84 flambant neuve. Une autre vidéo montre un tir de missile Fagot sur des fantassins du régime à Alep.

Le 24 novembre, la division bombarde le quartier de Zahra à Alep avec un mortier lourd de 120 mm.

Le 27 novembre 2016, la division Sultan Murad tire avec un lance-roquettes artisanal des roquettes Grad de 122 mm sur les positions du régime à Alep. Une autre vidéo montre les opérations près d'al-Bab : on voit un Land Cruiser avec ZPU-2, un Hilux avec KPV, un Land Cruiser avec mitrailleuse Type 77/85. Dans une 3ème vidéo sur le front d'al-Bab, un Land Cruiser avec ZU-23 ouvre le feu ; les rebelles sont appuyés par un char M-60T Sabra de l'armée turque. Il y a aussi un Land Cruiser avec M240 et un Hilux avec PK.

Le 11 décembre 2016, une vidéo filme la mise en batterie et le tir d'un mortier de 82 mm contre le quartier de Zahraa, à l'ouest d'Alep, tenu par le régime.

Le 24 janvier, une vidéo montre les combats près d'al-Bab. En plus d'une automitrailleuse ZPT, on distingue un Land Cruiser avec KPV, un autre avec une M240, un autre avec ZU-23, un autre avec DSHK.

Le 8 février, une vidéo montre un tireur PK et d'autres fantassins armés d'AK faire le coup de feu à l'entrée d'al-Bab. Une autre vidéo du même jour montre le déploiement de nombreux technicals et d'au moins 1 ACV-15. Un ZU-23 sur Land Cruiser entre en action. Parmi les fantassins, on voit un tireur PK et un tireur RPG-7 et un tireur d'élite sur SVD Dragunov. Dans une 3ème vidéo, un ACV-15, un KPV sur pick-up, un ZU-23 sur camion, une M2HB et une M240B sur Land Cruiser sont visibiles. Il y a aussi une automitrailleuse turque ZPT et des mitrailleurs avec M240 et PK. Une 4ème vidéo filme les combats à Bazah : on distingue une automitrailleuse ZPT, un ACV-15, un mortier moyen, un ZU-23 sur Land Cruiser, un autre sur camion Isuzu, un ZPU-2 sur Land Cruiser, une M240 sur Land Cruiser, une M2HB sur Land Cruiser, un KPV sur technical, des mitrailleurs sur PK et M240, un bulldozer.

Une vidéo du 10 février montre une colonne de la division à l'ouest d'al-Bab. Celle-ci comprend un Land Cruiser avec ZU-23 et un ACV-15. Un Land Cruiser avec M2HB ouvre le feu de même qu'un ZU-23 sur camion léger Isuzu. Les rebelles sont aussi appuyés par un char Leopard 2A4 de l'armée turque. 2 mitrailleurs ont des M249.

Le 11 février, une vidéo de la division montre un technical (M240B sur Land Cruiser), 2 ACV-15 AACP manipulés par les rebelles turkmènes, un Land Cruiser avec DSHK, un autre avec M2HB, un Land Cruiser avec KPV ou ZPU-2. Les fantassins embarquent dans les ACV-15. Un mitrailleur tire avec une M240. Ils exhibent un drapeau de l'EI capturé et déploient le leur en hauteur.

Le 12 février, une vidéo montre les combats à al-Bab. La division Sultan Murad déploie une flotte de pick-up (Land Cruiser surtout) et technicals, et manipule au moins un ACV-15 AACP. Parmi les technicals, 2 ZU-23 bitube sur Land Cruiser et un KPV sur le même véhicule. Les fantassins, parmi lesquels un tireur RPG-7 et un tireur PK, montent sur les silos d'al-Bab et y déploient le drapeau de leur formation.








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